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100 années du dernier voyage  
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large product photo Le 9 janvier 1910

Il est 13 heures. Le Général Chanzy un courrier de la Compagnie Générale Transatlantique sort du port de Marseille vers l'Algérie. Le bateau n'arrivera jamais à sa destination.

Cette page est un hommage à ses victimes et à toutes les personnes qui ont contribué à nourrir son souvenir vivant pendant ces 100 années.

 
Cahier de boussole

“…La majorité des hommes se sentent très orgueilleux de sa constance, de la permanence de ses propos. Ils sont conséquents comme l'acier d'une boussole brisée ou enmohecida, et cela leur semble une grande vertu. Ils savent où ils vont, d'où viennent. Chaque pas dans le chemin de la vie ils le passent compté et calculé. Si nous les écoutons, ils nous diront : «ne nous arrêtons pas de contempler la mer ou les étoiles; il ne faut pas se distraire. Le chemin attend. Nous faisons courir le danger de ne pas arriver à la fin». La fin! Quelle illusion! Il n'y a pas de fin dans la vie. La fin est un point dans l'espace et dans le temps, pas plus transcendant que le point précédent ou le suivant...”

“…La préoccupation pour obtenir une fin nous untranquillise, nous, tous les hommes, encore aux plus sans-gêne, encore aux plus indolents...”

“…Réellement la mer nous annihile et nous consomme, vide notre imagination et notre volonté. Sa monotonie infinie, ses changements infinis, sa solitude immense nous traîne à la contemplation.

Ces vagues vertes, douces, ces mousses blanchâtres où notre pupille se berce, frôlent comme notre âme, en usant notre personnalité, jusqu'à la faire purement contemplative, jusqu'à l'identifier avec la nature.

Nous voulons comprendre à la mer, et nous ne le comprenons pas; nous voulons trouver une raison, et nous ne la trouvons pas. Il est un monstre, un sphinx incompréhensible; un mort est le laboratoire de la vie, inerte est la représentation de l'inquiétude constante. Plusieurs fois nous soupçonnons s'il y aura dans lui caché quelque chose comme une leçon; dans des moments avoir se figure l'un, déchiffré son mystère; dans les autres, son enseignement nous s'échappe et perd dans le réflexe des vagues et dans le sifflement du vent. Tous, sans savoir pourquoi, nous supposons à la mer une femme, tous le dotons d'une personnalité instinctive et changeante, énigmatique et perfide Dans la nature, dans les arbres et aux plantes(étages), il y a une ombre vague de justice et de bonté; dans la mer, non : la mer nous sourit, nous caresse, nous menace, nous aplatit capricieusement...”

Pío Baroja. “Las Inquietudes de Shanti Andia”

 

 
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